Écoute empathique

Je propose des séances d’écoute empathique selon les principes de la communication non violente (CNV), avec une prise en compte des rapports de pouvoir sociaux (genre, race, classe, âge, etc.).

SE LIBÉRER DU CONDITIONNEMENT

Dans une culture où nos ressentis, nos comportements, nos propos sont considérés dès l’enfance comme corrects ou incorrects, acceptables ou inacceptables, certaines personnes savent supposément mieux que nous. Ce sont des autorités : les parents, les profs, les médecins, les adultes de manière générale.

Ces personnes bien souvent ont intériorisé toutes sortes de rapports de domination qu’elles reproduisent, ce qui nous rend d’autant plus malléables à celles qui se poursuivent à l’âge adulte.

Dans ce contexte, peut-on s’étonner de ne pas savoir qui on est, ce à quoi on aspire, de douter de son ressenti ou de le faire passer au second plan ? 

Cette culture, structurée par des rapports de pouvoir, prétend par ailleurs séparer l’inséparable – les émotions, le corps, le mental –, nous coupant ainsi de notre boussole intérieure : nos émotions.

S’ÉCOUTER SANS JUGEMENT 

L’écoute empathique – ou connexion empathique – rétablit notre connexion à nos émotions, si évidente dans nos premières années.

Elle offre un espace relativement unique dans cette culture, puisque l’on nous écoute sans jugement, où nous sommes aujourd’hui, dans ce qui est vivant chez nous, c’est-à-dire ce qu’on ressent et qu’on aspire à vivre.

Sans jugement, et aussi – comme on en fait souvent l’expérience au quotidien à notre détriment –, sans conseil, sans minimisation, sans dramatisation, sans que l’autre ramène le sujet à soi, compare notre situation à celle d’autrui, change de sujet, etc. Ce qui n’empêche pas de demander ou d’accepter de recevoir un témoignage, un conseil, un retour authentique du ressenti de l’écoutant·e.

Cette écoute n’est pas synonyme d’une neutralité qui m’apparaît impossible dans un monde organisé par des dominations. Il s’agit aussi, quand c’est pertinent, de prendre en compte ces réalités et d’en mesurer l’impact.

« Si j’utilise la communication non violente pour aider les personnes à être moins déprimées, pour mieux s’entendre avec leur famille, mais que je leur apprends pas, dans le même temps, à utiliser leur énergie pour transformer rapidement les systèmes dans le monde, alors je fais partie du problème.

En gros, ce que je fais, c’est calmer les personnes, faire en sorte qu’elles se sentent heureuses de vivre dans le système tel qu’il est, et en cela ce que je fais, c’est utiliser la CNV comme un narcotique. »
Marshall Rosenberg, retraite sur la justice sociale en Suisse, 2005

La girafe, symbole de l’empathie

SE SENTIR PLEINEMENT VU·E

La communication « non violente » peut s’avérer particulièrement violente quand elle ne prend pas en compte les réalités sociales. D’une part parce que tout n’est pas du ressort ni de la responsabilité du seul individu, comme on semble l’entendre parfois. D’autre part parce que la communication non violente n’est pas en soi une pratique où comme par magie les dynamiques oppressives disparaîtraient, dans la mesure où cette disparition, si tant est qu’elle est possible, suppose d’avoir conscience de ces dynamiques sociales et d’avoir fait un cheminement pour ne pas les reproduire en soi et à l’extérieur de soi. 

Je propose une écoute empathique informée des normes sociales, des inégalités et violences liées à la condition d’enfant, de femme, d’homme, de personne non binaire, de personne trans, non hétéro, intersexe, en situation de handicap, de classe défavorisée, grosse… – avec toutes les limites que suppose ma situation de personne bénéficiant de privilèges systémiques.

Les inégalités et violences qui nous ont touché·es ou nous touchent, les normes au service des oppressions sont de nature à invalider nos ressentis et à minimiser l’importance de nos besoins. Prendre ces contextes en compte permet de partager une vision commune des réalités sociales, de nous sentir pleinement vu·e et entendu·e, de nous prendre intégralement en compte.

Vivre l’authenticité et la sécurité, l’acceptation de qui on est, permet de développer plus de conscience nos aspirations profondes, plus de liberté au moment de faire des choix pour les vivre.

 

LES BÉNÉFICES

> Faire l’expérience d’un regard bienveillant

> Identifier nos (dizaines) d’émotions et accéder à nos aspirations profondes

> Prendre la responsabilité de notre vie, et avec elle le pouvoir que nous avons dessus, y compris dans une perspective collective 

> Prendre en compte notre bien-être ET celui d’autrui, d’une manière qui respecte nos valeurs et nous donne de l’énergie 

> Accueillir avec bienveillance ce que nous ressentons, qu’il s’agisse de peurs, de souffrances ou de joie 

> Transformer la colère, la culpabilité, la honte

> Apprendre à identifier et nommer les oppressions que nous avons pu vivre ou que nous vivons, mesurer le coût des normes 

> Se libérer des oppressions intériorisées 

> Reconnaître nos privilèges et en prendre la responsabilité, sans culpabilité 

> Apprendre à traduire les jugements de l’autre en besoins 

> Apprendre à exprimer des demandes, à nous-mêmes et aux autres 

> Explorer nos ressources pour trouver nos propres solutions face à des problématiques individuelles, interpersonnelles ou systémiques

 

Si vous rencontrez des blocages dans le cadre d’un projet de publication, je peux également vous accompagner avec mon expérience de professionnelle de l’édition. Le regard systémique est d’autant plus pertinent si ces blocages sont liés à des oppressions que vous avez vécues ou vivez, ou si votre projet inclut un regard systémique.

TÉMOIGNAGES

J’ai commencé l’écoute empathique pour satisfaire ma curiosité. Je n’avais aucune base de CNV, ce qui n’était pas du tout un problème car Ségolène a su m’expliquer le nécessaire et me renvoyer vers les bons outils qui m’ont permis de creuser le sujet.
J’ai trouvé dans l’écoute empathique un espace sûr pour accueillir mes émotions, de manière guidée et sereine. Cela m’a permis de changer mon regard sur certaines situations de ma vie, ou même sur des réactions personnelles dont la remise en question a pu être démarrée en toute confiance.
Je recommande le processus à toute personne qui voudrait travailler sur ses émotions ou s’aider à les apaiser.

Caroline D.

Happée par les exigences de la vie (boulot, études, famille, maison, courses… le tout enrobé de confinement COVID), je me suis dit que tester l’écoute empathique professionnelle serait un moyen de mieux comprendre cette angoisse sourde qui m’accompagne au quotidien : un sentiment de ne pas y arriver et demain d’y arriver encore moins.
La première séance s’est terminée avec la satisfaction d’avoir partagé mon ressenti et le soulagement d’avoir trouvé une oreille attentive et empathique. Mais c’est avec le résumé de cette séance recu quelques jours après que j’ai compris le véritable impact de l’écoute empathique : la reformulation de mes pensées par Ségolène était si juste et si précise que j’ai eu l’impression d’avoir fait un bond géant dans mes réfléxions.
Cela m’a permis de voir plus clairement les incohérences de la vie qui me touchent, les besoins que je refoule, les rapports invisibles de pouvoir, les repères de justice enlisés dans la boue du confinement, etc. Bref, une bouffée d’oxygène qui m’a permis de relever un peu le curseur de l’autoempathie et de diminuer celui de l’angoisse.
Recommandation +++.

Perrine

Tu m’aimes ?
(vidéo de 3 mn, anglais traduit en français)

On a toujours le choix
(anglais traduit en français, 14 mn)

MA FORMATION

2023 : formation Pouvoir, discrimination et oppressions systémiques, centrée sur la race (Roxy Manning)

2021 : formation en ligne de 2011 Le combat de la girafe : avoir sa part et la manger (Miki Kashtan)

2021 : formation en ligne de 2011 Parentalité et colère (Stephanie Barchmann Mattei et John Kinyon)

2021 : formation en ligne de 2011 Enseigner la CNV en se fondant sur des principes (Miki Kashtan)

2021 : formation en ligne de 2011 Naturaliser le langage de la CNV (Miki Kashtan)

2020 : formation en ligne La CNV au service du changement social. Explorer les questions systémiques avec compassion (Roxy Manning)

2020 : formation en ligne de 2016 Travailler pour la transformation sans recréer le passé (Miki Kashtan)

2019-2020 : programme annuel de CNV, présentiel, première année (Constanza Etchevarría et Niels Janssen)

2019 : CNV et genre, présentiel (Patri García et Anahí Sarasola)

2019 : Pratiques pour la connexion et l’empathie, présentiel (Anahí Sarasola)

2018-2020 : formation à la CNV en ligne, Club CNV (Issâ Padovani)

 

 

 

 

 

 

ÇA VOUS INTÉRESSE ?

Vous pouvez prendre rendez-vous pour :

  • un appel découverte gratuit de 30 mn
  • une séance d’écoute empathique
    Tarifs* :
    – 1h30 : 80 € / 60 € / 40 €
    – 1h : 55 € / 40 € / 25 €
    selon vos ressources (pour une redistribution des ressources visant l
    accessibilité économique), par virement. 

Modalité : par téléphone ou appel vidéo
Contact : segolene[@]lestroisthes.fr

* Repères sur les tarifs :

Le tarif de 80 €/55 € (1h30/1h) est destiné aux personnes qui peuvent le payer sans se mettre aucunement en difficulté et souhaitent contribuer à l’accessibilité économique et au maintien de cette activité.

Le tarif de 60 €/40 € (1h30/1h) correspond au coût réel d’une session. Il me permet de poursuivre cette activité et ma formation. Il est destiné aux personnes pour qui il représente éventuellement un effort, sans pour autant entraîner des difficultés d’accès aux besoins de base.

Le tarif de 40 €/25 € (1h30/1h) est destiné aux personnes qui, de par les oppressions systémiques qui organisent notre société, ont peu de moyens ou vivant dans des pays où les revenus sont inférieurs aux revenus français moyens.

Pour choisir le tarif, je vous invite à regarder les éléments qui contribuent à votre sécurité ou insécurité structurelle : revenus (absence totale de revenus, minima sociaux, salaire, rente immobilière…), contrat de travail, papiers, logement (hébergé·e, locataire, propriétaire…), personnes dites à charge (enfants, parents ou partenaire dépendant·es…), situation de handicap, santé mentale, assignation raciale, diplôme, soutien familial et amical, réseau professionnel, héritage reçu ou perspective d’héritage, etc.