À propos
OÙ JE VAIS ?
Je cherche depuis une dizaine d’années à comprendre comment fonctionnent les oppressions (patriarcat, domination blanche, classisme, validisme, psychophobie…), à me libérer de ce que j’en ai intériorisé – au détriment des autres et à mon propre détriment. C’est beaucoup passé par la révision du langage que j’utilisais, y compris dans ma pratique professionnelle d’édition de livres.
J’ai rencontré sur ma route ce qu’on appelle la communication non violente. Elle n’est pas synonyme de parler sans s’énerver, mais de se connecter à ses émotions et aspirations, ainsi qu’à celles des autres, pour vivre l’authenticité, une certaine qualité de connexion et prendre tout le monde en compte.
Cette intention, cette pratique, cette conscience s’avère à la fois un soutien, un défi et un casse-tête, puisque sans surprise, dans les lieux où elle est transmise, les oppressions ont aussi été intériorisées, et qu’elle peut se révéler particulièrement oppressive quand elle ne les prend pas en compte.
Aujourd’hui je suis les pistes pour allier ces deux perspectives, qui se rejoignent pour moi dans l’aspiration à la connexion, à la non-violence, à la reconnaissance pleine et entière de l’humanité de chacun·e, à la libération individuelle et collective, et au bien-être. Cela passe par le fait de prendre la responsabilité de nos actions et de leur impact.

POUR MIEUX ME CONNAÎTRE
Mon blog Mediapart (privilège blanc et privilège masculin)
Le site de SVT Égalité
La page Facebook Les Trois Thés
Ma newsletter L’heure du thé
QU’EST-CE QUE JE PEUX FAIRE POUR VOUS ?
- Vous accompagner pour transformer votre colère au service de vos aspirations
> Atelier en petit groupe ou programme en autonomie « Je choisis ce que je fais de ma colère » - Vous donner plus de clarté sur la manière dont le langage reflète des croyances et des représentations de nature à alimenter et légitimer les dominations.
Vous donner des outils pour choisir une manière de vous exprimer en accord avec vos valeurs.
> Formation Apprendre à écrire sans discriminer - Vous accompagner individuellement grâce à une approche de la communication non violente informée des réalités sociales et prenant en compte les rapports de pouvoir
> Écoute empathique située
Pour un résumé voir la page Offres et services.
QUI M’INSPIRE ?
Roxy Manning
J’ai entendu cette formatrice de CNV et psychologue états-unienne afro-caribéenne (BayNVC) se décrire comme une personne timide, en difficulté dans les relations sociales et désireuse d’apporter du soutien aux personnes engagées dans le changement social.
Une situation dans laquelle je me suis reconnue, qui m’a apporté plus de tranquillité au moment d’assumer davantage un rôle de soutien plus d’actrice.
Elle a adapté les outils de la CNV en prenant très concrètement en compte les oppressions systémiques. Ses apports sont une contribution très précieuse dans ma recherche d’intégration de la perspective sociale à la CNV, d’utilisation de la CNV au service du changement social, de travail sur la question du pouvoir et des privilèges, de transmission d’une CNV qui ait du sens pour moi.
Miki Kashtan
Cette formatrice de CNV israëlienne (The Fearless Heart), travaille également sur la question des privilèges, en particulier du privilège blanc.
Elle aborde les questions féministes depuis la perspective de la CNV avec une grande intégrité sur les deux plans.
Elle vit selon les principes de l’économie du don depuis plusieurs années, remettant en question la logique capitaliste.
Sa grande intégration de la CNV au service du changement social et de la non-violence témoignent pour moi d’un niveau d’intégrité inspirant (et lointain !).
Issâ Padovani *
Grâce à ce formateur* français (www.club-cnv.com) au long cheminement spirituel, j’ai découvert à distance la CNV.
Il m’a beaucoup inspirée pour son niveau de conscience, sa clarté, son humour et son autodérision.
En se montrant donnant de l’empathie dans de nombreuses vidéos accessibles gratuitement il m’a ouvert un monde de bienveillance dont je n’aurais jamais rêvé l’existence, et m’a donné beaucoup d’espoir.
En partageant ses propres limites il m’a aidée à accepter les miennes, et avec elles à me soutenir moi-même dans mon apprentissage.
En montrant sa vulnérabilité il a soutenu mon intégration de la CNV, un modèle de cohérence, une invitation au partage de ma propre humanité dans son intégralité.
Par son autodérision il m’a offert un endroit commun de doute et de non-maîtrise, de la complicité, de la sécurité, de la légèreté.
* Dans la vidéo Se faire le cadeau d’être soi datant de septembre 2020, il explique le parcours qui l’a amené à se genrer au masculin (et raccourcir son prénom).